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blog a propos recherche commentaires (0) bébé est là! nous sommes rentrés chez nous avec notre petit bout et le lendemain nathan repris le chemin du boulot. j’organisais mon nouveau petit monde avec ce nouvel être que j’apprenais à connaître. ce bébé-là me rendait folle parce qu’il pleurait tout le temps et moi je ne savais plus quoi faire pour le calmer, je ne savais pas ce qu’il avait, j’étais constamment sur les nerfs et surtout, j’étais seule. nathan allait bosser le bébé dormait, il rentrait le bébé dormait, j’étais sur les rotules, fatiguée, énervée. je me levais toutes les nuits pour le bébé.le week-end quand je demandais à nathan de s’occuper du bébé, au moins la nuit pour que je puisse faire une nuit complète, il me répondait que lui aussi était fatigué et qu’il travaillait 12 à 15 heures par jour alors il aimerait bien pouvoir se reposer aussi et que de toutes les façons étant à la maison toute la journée j’avais bien le temps de me reposer, d’ailleurs je n’avais que ça à faire. alors , j’ai continué à me lever, quand bébé était malade, je passais des nuits blanches à surveiller sa respiration de peur qu’il ne s’étouffe. nathan ne me servait à rien d’autre qu’à approvisionner le compte en banque. dès qu’il pouvait sortir de la maison, il s’en allait bien volontiers et ne rentrait que quand il était sur que le bébé dormait. mes seules bouffées d’oxygène, c’était quand j’allais faire les courses et je ne partais qu’après avoir endormi bébé et préparé les biberons au cas où il se réveillerait et que je ne sois pas encore rentrée. plusieurs fois, je suis rentrée des courses et bébé pleurait pendant que son père s’était endormi devant la télé avec l’écoute-bébé à fond. il n’entendait rien et moi, je culpabilisais en me demandant depuis combien de temps est-ce que mon enfant était en train de brailler. j’ai donc décidé de faire les courses à un moment où j’étais sure que le père ne serait pas endormi , c’est -à- dire peu de temps après son réveil. quand je rentrais des courses, il fallait que je décharge la voiture, que je range les courses et après j’allais m’occuper de mon bébé,pendant ce temps, monsieur, était devant la télé à me demander si je lui avait acheté sa boisson anisée, ses bières et un jeu pour sa console. quand bébé a commencé à ramper, je me suis dit que son père ferait un peu plus attention à lui et je suis donc partie une journée entière avec ma soeur; j’avais déjà préparé le repas de bébé, ses biberons, j’avais laissé des indications plus que précises sur les heures de repas,etc. j’ai aussi dit à nathan que s’il était trop fatigué, s’il voulait dormir, il n’avait qu’à mettre bébé dans son lit et ainsi il pourrait dormir tranquillement.je suis partie, pas rassurée du tout mais je me suis dit qu’il ferait attention à son fils. quand je suis rentrée, il m’a dit que bébé n’arrêtait pas de tousser depuis un moment déjà, je lui demandé s’il lui avait donné à boire pour faire passer la toux il m’ arépondu que oui puis ma soeur m’a appelée, en jouant avec bébé, elle a vu qu’il avait quelque chose de coincé au fond de la gorge; j’ai regardé et mon fils avait une feuille d’alu coincée dans sa gorge. je suis entrée dans une colère noir en demandant au père pouquoi il n’avait pas surveillé son fils, il m’a dit que si il l’avait surveillé et qu’il s’était assoupi un moment avec bébé dans les bras et que c’est probablement à ce moment-là qu’il avait avalé la feuille d’alu. j’étais encore plus en colère en lui rappelant que je lui avais demandé de coucher son fils s’il voulait piquer un somme. moi, je n’ai jamais pu dormir en sachant que mon fils était éveillé, j’ai toujours lutté contre le sommeil et si vraiment je n’en pouvais plus, je le couchais et dormais d’un oeil, prête à bondir à la moindre inspiration un peu plus forte que l’autre. là je vais faire une pause, il est tard et j’ai une journée remplie demain. merci à myriam pour ses commentaires. -- posté dans non classé 22:43 commentaires (0) france chérie, nous voilà! nous voilà donc de retour en france. on commence à emménager le week-end et lindi nathan commence son nouveau job. moi, je reste à la maison pour finir d’emménager. je m’occupe de la maison, des courses, bref, une vie de femme au foyer. ah, j’allais oublier un détail important, nathan a expliqué notre mariage précipité à tout le monde en disant qu’ainsi j’aurai la nationalité française donc pas besoin de carte de séjour; j’ai une mère a moitié française et je n’ai jamais demandé la nationalité française parce que je m’en fichais comme de l’an 40 et qu’être française n’ajoutais rien à ma vie et ne lui enlevais rien non plus! donc, en attendant d’avoir cette fameuse nationalité, je n’ai pas travaillé et puis je voulais que mon mari puisse se consacrer uniquement à son travail donc je faisais en sorte qu’il n’ait pas à s’inquiéter du quotidien, son « job » c’était d’aller travailler et de rentrer le soir dans con nid douillet où la seule chose dont il aurait à se préoccuper était de savoir ce qu’il allait manger. les journées passaient et se ressemblaient toutes: il partait le matin et rentrait le soir, il se servait un verre et se plantait devant la télé. souvent le week-end il allait travailler et quand il était là; il se plantait devant la télé ou devant sa console. a son retour du travail, je lui demandais comment s’était passée sa journée, il me racontait ce qu’il avait fait, me demandait mon avis sur telle ou telle chose;quand je voulais lui parler de ma journée, il répondait invariablement: » écoute on en parle plus tard là j’ai mal au crâne. » vivant dans un bled paumé à côté d’une grande ville, je n’avais pas d’amis, les seules personnes que je voyais étaient nos voisins et mes 4 murs. quand j’appelais nathan à son bureau pour lui faire un petit coucou ou lui dire qu’il me manquait et que je pensais à lui, ses réounses étaient:’écoute, là j’ai pas le temps on voit ça plus tard » ou alors »là j’ai une réunion importante, je te rappelle » et évidemment il ne rappelais pas.j’ai donc envoyé des mails mais il n’y répondait que le soir avant de rentrer et cainsi quand je l’ai appelé un jour pour lui dire que j’étais enceinte, il m’a dit; »ah ben c’est bien on en parle ce soir! ». là j’ai vraiment pris une douche glacée d’autant que son frère qui étaitn avec moi quand mon test s’est révélé positif a été super content. j’étais évidemment déçue par la réaction de mon mari mais comme d’habitude, je me suis dis »ce n’est pas grave ». avant de rencontrer mon mari, j’étais quelqu’un de très tactile, de très fleur bleue. avec mon mari, j’ai appris qu’on ne se tient pas la main dans la rue parce que les gens nous regardent, j’ai aussi appris à ne plus être tactile car à force de se frotter à un glaçon et bien…ça refroidit!j’ai appris qu’il est hors de question de se faire ne serait-ce qu’un smack en dehors de la maison parce que …les gens nous regardent et avec le temps, je suis devenue un vrai mur de béton. j’ai appris à refouler mes sentiments tant et si bien que l’élève a dépassé le maître…du moins c’est ce que je croyais! je pensais qu’en devenant comme lui il se rendrait compte que quelque chose n’allait pas et qu’il changerait. erreur!grave erreur! la seule chose qui l’obsédait c’était son boulot, asseoir sa position sociale, gagner de l’argent, de plus en plus et moi? et ben j’avais qu’à être contente de ne pas travailler et d’avoir ce que je voulais parce que d’après lui, je ne me rendais pas compte du nombre de femmes qui auraient aimé être dans ma situation. mais revenons à ma grossesse, elle se déroulait gentiment, je n’avais pas de nausées, j’avais juste besoin de compagnie, j’avais besoin que mon mari s’intéresse à moi, à l’enfant que je portais. il n’est venu qu’à l’écho du 2èmer trimestre, juste pour savoir si on allait avoir une fille ou un garçon.verdict:un p’tit mec. pour compenser l’absence de mon mari, j’ai fais ce pour quoi je suis devenue une experte: depenser! je dépensais sans compter mais …très rarement